
Etape 1 : l’indispensable repos du sol
Il est fortement conseillé de respecter un minimum de 18 à 24 mois entre arrachage et replantation pour permettre au sol de retrouver sa structure et de reconstituer un stock de matière organique. Lors de cette phase de repos, le viticulteur peut envisager de planter des couverts végétaux qui feront office d'engrais verts.
Etape 2 : préparation du sol avec un diagnostic complet
Mais avant de planter, il faut préparer le sol afin d'assurer un enracinement optimal des jeunes plants à l'aide d'un apport de matière organique (fumure) et d'un travail du sol (labour). Enfin, pour cibler au mieux les besoins de la parcelle et adapter les pratiques, on procédera à un diagnostic complet avec la prise en compte de paramètres comme "l'état de santé" des vignes précédentes ou encore les résultats d’analyses physico-chimiques.
Etape 3 : le choix du matériel végétal
Il convient ensuite de sélectionner la variété à planter selon des contraintes technico-économiques de l'entreprise, des exigences du milieu, des caractéristiques agronomiques et œnologiques de la variété. Et également de choisir un porte-greffe adapté qui offrira une vigueur équilibrée tout en répondant aux objectifs de production fixés par le viticulteur. Une fois le choix réalisé, ce dernier devra anticiper sa commande de plants et la passer au minimum un an avant la plantation prévue en raison des contraintes de production des pépiniéristes.
Etape 4 : la plantation de mars à juin
Une fois réceptionnés par le viticulteur, les plants sont réhydratés dans des bacs d'eau au moins 24 heures avant la plantation afin de les mettre en conditions poussantes. On procède ensuite à une plantation manuelle ou mécanisée suivant la surface de la parcelle en respectant les emplacements des ceps préalablement matérialisés par des piquets en bois ou en métal.